# J'ai faim, je vais te manger toute crue! ( Nawel )

Midi. Oh l'heure du bonheur. Après quatre heures de court intensif, Junior n'en pouvait plus, il avait mal partout, en avait marre de prendre six douches en une matinée et il avait faim! C'est pourquoi après avoir pris encore une fois, une douche, il alla enfilé son jean et marcel noir et termina par des baskets de la même couleur. Prenant son sac sur l'épaule et mettant sa casquette de travers sur sa tête. Puis il s'avança vers la cafétéria, prit un plateau, se servit de tout en grande quantité tandis que son ventre commençait à faire des bruits bizarres, puis il se chercha une place lorsqu'il aperçu son amie, Nawel vers laquelle il se dirigea d'un pas joyeux. Tout en s'asseyant devant elle il dit:

- Salut ma belle, alors comment ça va aujourd'hui?

Nawel, quant à elle avait passé une mauvaise matinée. Son professeur de danse classique lui reprochait encore de ne pas maitriser parfaitement une position de base de la danse classique. Chose qui avait profondément ennuyait la jolie brune qui n’était pas du genre à accepter facilement la critique. Boudeuse, elle avait pris rapidement sa douche, en enfilant simplement une chemise à carreaux, un short en jeans ainsi que des tongs en sachant que l’après midi elle n’avait plus à se remouiller.

En arrivant au buffet, elle grimaça en voyant la foule de personne qu’il y ‘avait. Pourtant confiante, elle arriva à dépasser deux, trois premières années qui l’avaient regardé d’un mauvais œil sans pour autant l’interpeller. Ce qui d’ailleurs été mieux pour eux, car depuis qu’elle était arrivé à l’école, de mauvaises langues avaient parlé laissant entre qu’à défaut d’être une parfaite petite aguicheuse et provoquante, elle pouvait être une véritable source de problème. Une rumeur qui au final lui plaisait plutôt à partir du moment où elle avait l’impression d’être plus respecter, ou devrait-on dire plus crainte.

Arrivant donc au bout de fil, elle demanda qu’on lui donne des pâtes à la sauce bolognaise. Ce qu’on lui servit ressemblé plutôt à du vomis pour chat, mais passant le gout n’était pas si déguelasse que ça en avait l’air. Alors qu’une table se libera, elle s’y installa sans lever les yeux de son assiette jusqu’à que l’on vienne lui parler. Un minois qui avait le dont de la faire sourire même lorsqu’elle n’allait pas bien :

Nawel ▬ Oh tiens, Junior. Ben écoute, je n’arrive toujours pas à digérer les remarques de la prof de danse – mais bon. Et toi donc ?

Il écouta son amie et ses malheurs, il ne put s'empêcher de sourire en coin en se rappelant la réaction de la prof' lorsqu'elle avait constatée le niveau de Junior... C'était comique et.. Triste pour Junior. Histoire de réconforter Nawel il dit avant de manger une bouchée de son entrée:

- Boh, allez, te prends pas la tête, elle cherche toujours la petite bête, regarde moi, quand elle m'a vu, elle n'a même pas osée me dire ce qui n'allait pas tellement la liste est apparemment longue, elle m'a tournée le dos et est parti. Héhé, dire que je suis en troisième année. Enfin bref, te décourage pas, tu es une superbe danseuse et crois moi, je ne dis pas ça par flatterie. Bon.. Patiente deux minutes sinon je vais mourir et tu l'auras sur la conscience...

Sur ces mots, il commença à manger, enfin... Il n'avalait plus qu'il ne mâchait.. En à peine une minutes il termina toute son assiette, il but une gorgée d'eau pour caler le tout, puis sourit à Nawel:

- Aaah! Ça fait du bien!

Elle rit de bon cœur en écoutant son ami. Décidemment, il avait toujours le mot pour rire, même lorsqu’elle croyait ne pas le retrouver avant des siècles. C’était pour cette raison, que Junior tenait une place importante dans sa vie à l’école – il faisait d’abord parti de ses seuls et uniques amis et puis, il savait comment lui remonter le moral même lorsqu’elle pensait l’avoir perdu à jamais.

Nawel ▬ T’inquiètes pas mon coco, toi aussi tu es un excellent danseur.

A ces mots, elle s’était tut en regardant à quel vitesse son interlocuteur avalait son déjeuner. Un large sourire apparut sur son minois, tandis que ses yeux étaient grands ouvert étonné par la scène qui se trimballait sous ses yeux.

Nawel ▬ Et ben dis moi, c’est même plus de la fin tout ça… Mon pauvre chou, on t’a laissé mourir de faim dans cette école… Enfin bref, tu as de…

Elle s’avança vers lui, et de son index lui essuya sa joue avant de gouter à ce qu’elle avait sur le doigt. Une petite grimace s’installa sur son minois, avant de continuer :

Nawel ▬ De la mayo’, c’est bien ce que je croyais.

Finit elle par dire, en rigolant une seconde fois.